Zoning Vert, Zone d'activites soutenables

Exemple: le Zoning de Mariembourg est une zone d’activité économique importante dans la région.
Avec ses 34 entreprises et ses 212 emplois, il est actuellement en voie de développement.
Ce Zoning présente la particularité de posséder plusieurs unités de production d’énergie renouvelable (ou « énergie verte »), notamment par l’entremise de la co-génération.


Le Zoning dispose, au départ de ce potentiel, de l’opportunité d’évoluer vers un 'Zoning Vert' par la mise en place d’un réseau de chaleur, auquel pourrait se raccorder les entreprises existantes.

Ce réseau de chaleur pourrait par ailleurs amener des entreprises extérieures, dont le process nécessite des besoins de chaleurs constants et dont l’énergie est une part importante dans le coût final de production, à envisager une implantation sur le Zoning de Mariembourg, contribuant dès lors à son développement.

380 ha qui incluent le site de l'ancienne sucrerie

Le schéma guidant le développement du centre de Genappe vient d'être présenté. Les investisseurs immobiliers devront s'y référer.

Ce n'est pas un document officiel mais le résultat d'un travail de deux ans pour fixer les options de développement du centre de Genappe. Il a été soumis au conseil communal de mardi soir (18/12) et deviendra un outil d'aide à la décision. Les investisseurs immobiliers intéressés par Genappe - ils seraient nombreux, d'après les membres du collège - vont désormais s'y référer pour savoir exactement ce que veut la majorité pour développer la localité.

Identité et image

Le périmètre étudié, c'est le centre de la cité du Lothier, soit 380 ha qui incluent le site de l'ancienne sucrerie mais aussi plusieurs zones d'aménagement concerté ainsi que des zones rouges - réservées à l'habitat donc - qui sont toujours vierges. Les questions qui ont guidé le travail du bureau d'étude sont notamment celles du développement économique de l'entité, de l'identité et de l'image de Genappe dans le futur, de la connexion entre les quartiers et de la mobilité en général...

Le potentiel est bien là et c'est pour cela qu'il fallait une étude pour donner de grandes lignes : le résultat suggère la création, dans le périmètre considéré, d'environ 970 logements.

Soit 2 500 personnes en plus à long terme, en développant sept zones différentes avec des densités d'habitat propre en fonction de l'environnement et de la localisation.

Parmi les nouveautés pour le site de la sucrerie, il y a la suggestion d'y implanter une zone sportive qui regrouperait toutes les infrastructures du genre et constituerait une sorte de zone tampon entre l'habitat et la zone naturelle envisagée du côté des bassins de décantation.

Le bureau d'étude a aussi retenu la maison du directeur de la sucrerie comme étant l'endroit idéal, via une réaffectation, pour implanter une maison de repos gérée par le CPAS. Elle bénéficierait ainsi d'un lien direct avec le centre-ville et également avec les espaces verts envisagés sur le site.

Base de discussion

Et la place de la gare accueillera de l'habitat et du commerce tout en fournissant un cadre de qualité, départ du pré-Ravel. L'étude servira de base de discussion amenée par la commune dans la plate-forme qui a été constituée au niveau régional pour discuter de l'avenir de la sucrerie.

Vincent Fifi - lalibre.be Mis en ligne le 20/12/2007

Sucrerie de Genappe: l'avenir du site

Un espace idéal d’intégration de projets économique, urbanistique et environnemental
Le point de vue des naturalistes et de deux associations locales

Résumé…
La Sucrerie de Genappe a fermé ses portes. Elle laisse derrière elle, notamment, quelque 45 ha de bassins de décantation dont la conservation intégrale « semble très importante compte tenu de l’intérêt biologique actuel et potentiel qu’ils présentent ».*
Ces bassins, de par la variété de leurs tailles, typologies, localisations, végétation, etc… présentent un intérêt majeur pour l’avifaune, mais aussi pour les libellules et les papillons. Ils jouxtent un site industriel de plus de 25ha, lui-même proche du centre-ville.

Pour recevoir le rapport intégral sur le projet: (PDF)


Quelques constats :
• L’image de Genappe est celle d’une ville industrielle en déclin ;
• La Ville rêve –à tort ou à raison- d’une zone d’activité économique ;
• La majorité des zonings existants sont gourmands en espace, d’une banalité affligeante et peu soucieux de leur empreinte écologique en général, de leur bilan énergétique en particulier ;
• Genappe présente un manque criant de logements à des prix raisonnables ;
• Les bassins de décantation présentent des qualités biologiques majeures ;
• La Division de l’eau serait à la recherche d’une localisation pour un bassin de retenue des eaux de la Dyle ;
• La Région wallonne vient d’acquérir l’ensemble de la propriété de Südzucker et dispose de la maîtrise de l’aménagement futur du site.

De là à s’imaginer toutes les synergies possibles et de créer un pôle de développement durable exemplaire en Wallonie, voire au-delà, il n’y a qu’un pas. La Région wallonne a toutes les cartes en main pour un jeu gagnant sur les plans économique, social et environnemental.

Économique : une zone d’activité économique « verte » peu gourmande en espace et en énergie (renouvelable !) et proposant des synergies entre entreprises. Entreprises s’intégrant par leur faible impact urbanistique et présentant peu de nuisances pour les zones d’habitat toutes proches. Des entrepreneurs s'impliquant dans la gestion de la réserve tout en bénéficiant de son image "verte".

Social : la pression immobilière a fait grimper les prix. La réhabilitation du site pourrait prévoir la construction de logements petits et moyens, proches des services et des transports en commun, au nord de la zone industrielle sur l’ancienne place de la Gare, pour s'intégrer dans l’habitat ancien existant.

Environnemental : ne ratons pas l’extraordinaire opportunité d’agir en faveur de l’environnement, de créer une réserve naturelle accessible au public sur les 45 ha de bassins de décantation.
« Créer » dans le sens juridique du terme puisque les conditions biologiques sont en place et ne demandent qu’à être maintenues ou restaurées.
« Accessible au public » sous conditions. Il ne s’agit pas d’en faire un parc d’attractions, mais un site où le respect de la nature a priorité.

La DGRNE va jusqu’à comparer le site aux Marais d’Harchies, reconnus comme zone humide d’intérêt international. En effet, depuis 1990, environ 200 espèces d’oiseaux ont été observées à Genappe soit presque 60% de l’avifaune wallonne des deux derniers siècles. Aujourd’hui encore, les décanteurs de Genappe restent un des sites ornithologiques majeurs de Wallonie : 112 espèces d’oiseaux ont été contactées au cours des deux dernières années dont un grand nombre sont rares ou en déclin. De plus, le site présente un intérêt entomologique non négligeable avec une vingtaine d’espèces de libellules et une vingtaine d’espèces de papillons inventoriées, dont plusieurs sont rares ou menacées en Wallonie.

* Rapport de Jérémy Simar du Centre de Recgherche de la Nature, des Forêts et du Bois- MRW-DGRNE 2005

Pour recevoir le rapport intégral sur le projet: (PDF)



Un nouveau zoning d'activite economique

Recettes pour préparer un nouveau zoning d’activité économique à Genappe

Le processus pour crée
r un zoning d’activité économique à Genappe s’est mis en branle. La Région wallonne a racheté l’ensemble des propriétés de la Sucrerie de Genappe (à l’exception des silos) au groupe Südzucker. Le Ministre Antoine, via la SARSI (société d’assainissement et de rénovation des sites industriels du Brabant wallon) lance un comité de concertation afin de réfléchir à la façon de répartir les différentes occupations prévues. Si tout le monde semble d’accord sur la cohabitation de trois fonctions : activité économique (mixte et non plus industrielle), habitat et nature, c’est l’importance relative de chacune qui sera sujet de débat.

Attardons-nous sur
l’activité économique.

A vous de choisir … nous optons franchement pour la seconde recette !

Pour ENVIRONNEMENT-DYLE
Michèle Fourny
067-77 35 91
environnement-dyle@skynet.be

Zoning à l’ancienne


Comment préparer un bon zoning à l’ancienne ?

Pour 40 entreprises prenez un très grand terrain d’environ 40 ha.
S’il n’est pas parfaitement plat, déblayez et remblayez de façon à obtenir une surface bien lisse.
Tracez-y des voiries afin de pouvoir découper le terrain en 40 morceaux de tailles différentes.
Equipez ces voiries d’un bon éclairage.
N’oubliez pas d’ajouter les infrastructures pour l’électricité, le téléphone, l’eau, ainsi que l’égouttage.
Etant donné que vous ne refuserez aucune entreprise et que certaines pourront produire des nuisances (menuiserie industrielle, transports de nuit, fabricant industriel de frites, …) prévoyez une bonne zone d’isolement d’au moins 30m du côté des habitations afin de bien séparer les fonctions.

Il vaut mieux un cahier des charges urbanistique minimal. Pas trop de contraintes. Chaque entreprise construira ce qu’elle voudra. Des clôtures ou rideaux d’arbres camoufleront les erreurs éventuelles. Laissez les placer enseignes, et publicité à leur guise. C’est leur publicité !
Tout est prêt pour procéder au découpage et permettre d’installer une entreprise au centre de chaque parcelle, et de semer du gazon autour.

Petits conseils :
1. c’est plus joli quand la parcelle est beaucoup plus grande que l’entreprise, avec beaucoup de gazon et éventuellement quelques palmiers ou des thuyas
2. des phares éclairant les bâtiments la nuit sont du plus joli effet
3. n’oubliez pas de mettre de l’herbicide sélectif deux fois par an.

Zoning « light » (vert)


Comment préparer un zoning « light », plus digeste pour l’environnement ?

Pour 40 entreprises, prenez un terrain d’environ 30 ha. Tracez-y des voiries afin de pouvoir découper le terrain en 5 à 6 morceaux (donc moins de voiries). Equipez ces voiries d’un bon éclairage économique.

N’oubliez pas d’ajouter les infrastructures pour l’électricité, le téléphone, l’eau, ainsi que l’égouttage.
Puisque vous êtes près des habitations, vous ferez une sélection d’entreprises avec des activités peu gênantes et recherchant des petits modules d’ateliers ou de bureaux, de gabarits semblables aux habitations existantes. Donc, pas besoin de zone d’isolement.

Puisqu’elles seront bien visibles et qu’on ne veut pas les cacher -ces entreprises- vous devrez prévoir un cahier des charges urbanistique, voire environnemental adapté au site et rigoureux en termes de volumes, matériaux, respect du relief du sol, placement de publicités et d’éclairages, plantations d’espèces indigènes, etc …
Tout est prêt pour procéder au découpage et permettre d’installer plusieurs bâtiments jointifs sur la même parcelle. C’est là que vous supprimerez les calories cachées : meilleure isolation, moins d’énergie, synergies pour des installations communes, achat/vente aisé de modules, etc

Le nec plus ultra sera de prévoir « des mesures de gestion favorables au développement durable : gestion parcimonieuse du sol, énergies renouvelables, matériaux recyclables, gestion des déchets, gestion des eaux pluviales, gestion écologique des chantiers, maîtrise de la consommation de l’eau, utilisation rationnelle de l’énergie, mobilité, … » dixit l’excellent Cahier des charges urbanistique et environnemental de la Région wallonne, truffé de bons conseils et qui ne demandent qu’à être suivis.

Des seniors sur le site de la sucrerie ?

Le projet de construire une maison de repos complétée par des résidences services et un centre de jour pourrait atterrir sur le site de l’ancienne sucrerie. « Il s’agit de répondre à l’absence d’une structure publique d’accueil permettant à toute personne de l’entité de vivre une fin de vie de qualité, dit Marianne Janssens (MR-IC), la présidente du conseil de l’aide sociale.
Concrètement, la maison comporterait 100 lits dont dix seraient réservés pour de courts séjours et 10 autres pour un centre de jour ; deux « cantous » de quinze lits chacun offriraient à des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer des lieux de vie où elles pourraient participer aux tâches collectives dans un environnement adapté. S’y ajouteraient vingt résidences service (des petites maisons ou appartements). Le projet né sous l’ancienne législature avait prévu de s’enraciner dans la rue de Bruxelles près de la résidence Euroster. Mais l’espace offert par le site de l’ancienne sucrerie a modifié les choses. « Nous espérons que la Région, bientôt propriétaire, nous permettra d’occuper notamment les anciens bureaux, proches d’un parc et du centre, poursuit Marianne Janssens. A la construction des locaux, évaluée à dix millions d’euros, devront s’ajouter les frais de fonctionnement. « Trop pour les épaules du CPAS, poursuit la présidente. Nous souhaitons que les bâtiments respectent des critères de développement durables. Nous ferons un appel aux investisseurs dès que nous obtiendrons de la Région la réservation des 100 lits. Le ministre des affaires sociales qui a reçu l’avis du conseil wallon du troisième âge devrait donner une réponse officielle en janvier. »
Le soir.be CATHERINE MOREAU

ne pas brader pas la richesse de la sucrerie

La réhabilitation du site de la sucrerie de Genappe peut commencer. Le comité d'accompagnement chargé de cette reconversion a été mis en place, hier matin au cabinet du ministre wallon du Développement territorial, André Antoine. En son sein, des représentants de divers horizons : Région wallonne, commune de Genappe, Intercommunale du Brabant wallon (IBW), société de logement «Notre Maison», raffinerie tirlemontoise, services des Eaux et Forêts, «Environnement-Dyle»...

Intéressons-nous à ces deux derniers représentants. Leur tâche dans ce comité d'accompagnement? Veiller à ce que le côté environnemental de la réhabilitation ne soit pas négligé. Heureusement pour eux, ils n'auront pas à croiser le fer sans arrêt. Il est entendu que les 144 hectares de l'ancienne sucrerie seront partagés en 3: une partie consacrée à l'habitat, une autre aux entreprises, et enfin une réserve naturelle.

À la fin de la présentation du comité d'accompagnement, un représentant du ministre wallon de l'Environnement a expliqué qu'il était plus que probable que cette réserve naturelle soit, en fait, une réserve naturelle domaniale. La différence? Si elle est domaniale, la réserve naturelle de Genappe serait gérée par les services des Eaux et Forêts de la Région wallonne. Une annonce qui réjouit la représentante d'Environnement-Dyle au sein du comité d'accompagnement. Michèle Fourny ne le cache pas : «Une telle réserve, d'une cinquantaine d'hectares, nous ne pourrions pas gérer cela uniquement avec des bénévoles.»

50 hectares fort intéressants

Si la Région manifeste son intérêt pour cette réserve naturelle, c'est que les 50 hectares sont particulièrement intéressants. Certains n'hésitent pas à la comparer au Zwin. C'est le cas de Michèle Fourny : «Lors d'un recensement, nous avons remarqué que 80 % des espèces d'oiseaux existants en Belgique étaient à Genappe.»

La comparaison avec le Zwin ne s'arrête pas là. Comme dans les environs de Knokke-le-Zoute, il n'est pas question de tenir l'être humain à distance de la richesse aviaire que représentera la réserve naturelle de Genappe. Le représentant du ministre de l'Environnement parlait plutôt d'une «réserve naturelle et didactique» et n'hésitait pas à la comparer aux marais d'Harchies, référence wallonne en la matière. «Genappe est sûrement un site exceptionnel au niveau belge. Mais aussi au niveau européen» estime Michèle Fourny. Ceux qui découvrent cette dernière au sein du comité d'accompagnement savent maintenant sur quel pied danser : elle ne bradera pas la richesse environnementale de l'ancienne sucrerie.

réserve d'importance internationale à Genappe

Selon les spécialistes, le site est aussi important que les marais d'Harchies, considérés comme zone humide d'importance internationale...

La sucrerie de Genappe n'est pas encore reconnue officiellement mais ça ne fait aucun doute qu'elle a une valeur internationale. C'est la plus intéressante du Brabant wallon, c'est certain. Et elle fait partie des 5 plus intéressantes de la Région . Le plus important, en matière d'ornithologie, c'est que les oiseaux aient accès à la nourriture et puissent nicher.

Jean-François Plumier est ingénieur et chef du cantonnement de Nivelles à la Division de la Nature et des Forêt de la Région wallonne. Il fait partie du comité d'accompagnement pour la reconversion de la sucrerie de Genappe.

lire tout l'article

comité d'accompagnement de l'ancienne sucrerie de Genappe

L'ancienne sucrerie de Genappe dispose de son comité d'accompagnement.
Région, commune, IBW ou associations débattront de la reconversion du site.

Débattre et définir un projet d'aménagement pour le site de l'ancienne sucrerie de Genappe, ce sera la mission des membres du comité d'accompagnement, officiellement installé hier. A l'initiative du ministre du Développement territorial, ce comité regroupe des membres de son cabinet, de celui du ministre de l'Environnement, du service eaux et forêts de la Région, de la commune de Genappe, la société de logement Notre Maison, l'asbl Environnement-Dyle, l'IBW, ainsi que la Raffinerie tirlemontoise, propriétaire du terrain. Le fonctionnaire délégué Christian Radelet accompagnera l'opération.

Lire tout l'article de lalibre.be

Le 18 décembre, le bourgmestre présentera le résultat du travail du bureau d'étude à son conseil communal. Ce plan d'aménagement doit servir, estime-t-il, de lignes de force au comité de concertation, surtout en ce qui concerne les fonctions qui y sont précisées.

Réduction de la production de sucre par l'Europe

Raffinerie Tirlemontoise: site de Brugelette fermera en 2008

La Commission européenne avait exigé la réduction de la production de sucre en Europe de 6 millions de tonnes (soit une baisse de 30%), couplée à une réduction du prix de référence de 36%. Le site de Genappe avait fermé début 2004.

La réduction des quotas imposée en septembre dernier aux pays producteurs compétitifs, comme la Belgique, implique pour la Raffinerie Tirlemontoise une réduction forcée de sa capacité de production d'environ 700.000 tonnes à 500.000 tonnes, a indiqué l'entreprise dans un communiqué. Suite à la récente réforme du régime sucrier par la Commission européenne.

Le site de Brugelette emploie 70 personnes. "Après les phases d'information et de consultation, la direction de la Raffinerie Tirlemontoise souhaite développer un plan social avec les représentants syndicaux", a-t-elle souligné. Le "maximum" sera fait aussi "pour que les fermiers puissent continuer à fournir leurs betteraves aux usines du groupe".

RTL ven 26 oct

Bassins de décantation de l'ancienne sucrerie de Genappe

Brève description des bassins de décantation : Créés pour le besoin de l'industrie sucrière, les décanteurs de Genappe représentent un milieu jeune à forte productivité biologique et abritent des groupements végétaux particuliers (communauté des vases exondées, par exemple), ainsi qu'une avifaune remarquable. Plusieurs espèces y trouvent d'ailleurs leurs derniers biotopes de nidification favorables, tels que le petit gravelot (Charadrius dubius), le grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis), le tadorne de belon (Tadorna tadorna), la mouette rieuse (Larus ridibundus), etc. De nombreux autres oiseaux, limicoles et anatidés surtout, y séjournent régulièrement lors de leurs migrations ou durant la période hivernale.

Milieu physique : Le site fait partie du brabant limoneux et s'inscrit dans une région de grande culture, au sud-ouest de la ville de Genappe. Actuellement abandonné (depuis 2006), il comprend une dizaine de bassins répartis en deux blocs séparés par un chemin.

Le bloc sud-ouest comprend 5 bassins qui sont reliés entre eux par un système de vannes et étagés de façon à ce que l'eau puisse s'écouler d'un bassin à l'autre. Ces bassins ne sont plus alimentés artificiellement depuis 2004, les apports hydriques étant le seul fait des précipitations. Cela explique le développement rapide de la végétation herbacée et arbustive et la diminution de la superficie des eaux de surface.

Le bloc nord-est comprend des bassins de création plus ancienne et sont toujours sous eau. Lorsque la sucrerie était encore en activité, ces bassins étaient plus stables avec un niveau d'eau moins variable.

Les berges de ces bassins sont généralement constitués de terre argileuse, parfois aussi de ballast.

Milieu biologique : Les décanteurs de Genappe sont surtout connus pour leur intérêt ornithologique, qui a fait l'objet d'une note préliminaire par J.-P. JACOB (mars 2005).

Milieux relativement neufs et dynamique, à forte productivité biologique, ces décanteurs représentent, au sein d'une région de grande culture, des sites de reproduction très favorables pour un cortège d'espèces rares:
- le grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis), nicheur très rare en Wallonie, dont jusqu'à trois couples ont niché sur le site (en 2001).
- le tadorne de belon (Tadorna tadorna) dont un ou deux couples se reproduisent régulièrement.
- la sarcelle d'été (Anas querquedula), nicheur irrégulier en Wallonie y compris sur le site.
- le canard souchet (Anas clypeata), nicheur irrégulier.
- le fuligule milouin (Aythya ferina), comptant jusqu'à 3 couples.
- le fuligule morillon (Aythya fuligula) avec 6 couples nicheurs.
- le petit gravelot (Charadrius dubius), nicheur rare en Wallonie mais régulier à Genappe.
- la mouette rieuse (Larus ridibundus), espèce en augmentation en Wallonie mais demeurant localisée, dont une colonie forte de plusieurs dizaines de couples est installée depuis au moins 10 ans.
- le goéland cendré (Larus canus), oiseau côtier dont une petite population originale est installée en Wallonie, avec 1 couple nicheur probable sur le site.
- le martin pêcheur (Alcedo atthis), nicheur local très probable.
- la rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus), espèce devenue assez rare, se reproduit dans les franges de roseaux;
- la rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris), représentée par plusieurs dizaines de couples.
- le bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) est présent également quoique rare sur le site.
- l'hirondelle de rivage (Riparia riparia) a niché jusque 2001 dans les berges d'un décanteur.

Les espèces de passage, lors des migrations ou pendant l'hiver, sont nombreuses et plus ou moins régulières sur le site. Celui-ci accueille en particulier une grande diversité d'anatidés et de limicoles qui en fait l'une des zones humides les plus attractives en période internuptiale. Les effectifs de certains canards, comme la sarcelle d'hiver (Anas crecca) atteignent parfois les 200 individus, ce qui représente 10% des hivernants wallons.

Parmi les limicoles, le chevalier culblanc (Tringa ochropus), la bécassine sourde (Lymnocryptes minimus), la bécassine des marais (Gallinago gallinago) sont les hivernants les plus réguliers. En passage, on peut observer les 3 espèces de gravelots (Charadrius spp.), le chevalier arlequin (Tringa erythropus), le combattant varié (Philomachus pugnax), le chevalier sylvain (Tringa glareola), etc.

Le râle d'eau (Rallus aquaticus) et la marouette ponctuée (Porzana porzana) sont régulièrement observés.

Enfin les décanteurs de Genappe hébergent des dortoirs de busards Saint-Martin (Circus cyaneus) et de passereaux comme le bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus), le pipit spioncelle (Anthus spinoletta), etc.

toute la fiche des bassins de décantation:
http://biodiversite.wallonie.be/cgi/sibw.sgib.form.pl?SGIBCODE=1798

win-win, Wallons-nous avec la sucrerie de Genappe

La région wallonne achète le site de la sucrerie de Genappe


Le ministre wallon de développement territorial André Antoine et Thomas Hubbuch, l'administrateur délégué de la Raffinerie Tirlemontoise, ont officialisé ce jeudi l'accord intervenu entre la Région wallonne et le groupe sucrier allemand Süd Zucker, pour l'acquisition du site de l'ancienne sucrerie de Genappe (Brabant wallon). La région wallonne, via la Société d'assainissement et de rénovation des sites industriels du Brabant wallon (SARSI), va acheter le site pour 5 millions d'euros.

Un montant de 1,162 millions avait déjà été débloqué en novembre 2006 et ce 20 novembre, le Gouvernement wallon a octroyé une nouvelle tranche de 2,5 millions d'euros. Le solde, soit 1,338 euros, sera inscrit au budget 2008 de la Région wallonne, pour que l'achat soit réalisé au début de l'année. Le site de l'ancienne sucrerie se compose de 93 hectares de zone industrielle, 43 hectares de zone agricole, 2,5 hectares de zone d'habitat, et 5,3 hectares de zone d'extension d'habitat. Le rachat concerne l'ensemble de la zone, sauf une réserve d'environ 3 hectares que conservera la Sucrerie Tirlemontoise pour continuer à stocker du sucre.

L'objectif de ce rachat par la Région est de faire avancer rapidement la réhabilitation de l'ancien site industriel, a priori peu pollué, pour proposer aux entreprises qui n'en trouvent plus en Brabant wallon une nouvelle zone d'activité économique. Une zone sera aussi prévue pour l'habitat, et une autre sera réservée à la nature. "Cinq millions d'euros, cela peut paraître beaucoup mais on connaît le prix du terrain en Brabant wallon et les parcelles seront valorisées au moment de la revente", indique le ministre André Antoine.

Les surfaces consacrées au logement et aux entreprises n'ont pas encore été définies: elle le seront via des études de caractérisation du site, et de faisabilité. La SARSI, qui deviendra propriétaire, s'occupera de la reconversion en mettant en place un comité de suivi auquel participeront les différents intervenants dont la commune de Genappe.

Pour Thomas Hubbuch, l'administrateur délégué de la Raffinerie Tirlemontoise, il s'agit d'un accord "win-win". Le groupe Süd Zucker auquel appartient la Raffinerie Tirlemontoise, a déjà consenti un investissement de 4 millions d'euros pour les démolitions effectuées à Genappe depuis la fermeture du site, il y a trois ans. Le prix d'achat payé par la Région wallonne servira aux investissements du groupe pour le projet d'usine de biocarburant BioWanze.

source
http://www.7sur7.be/hlns/cache/det/art_590325.html

La sucrerie de Genappe, un nouvel horizon

La Région wallonne est désormais propriétaire des 143 hectares de l’ancienne sucrerie de Genappe. Le gouvernement wallon a en effet débloqué jeudi les fonds nécessaires pour l’acquisition du site à son propriétaire la SA Raffinerie Tirlemontoise, filiale du groupe allemand Süd Zucker. Montant de l’achat : 5 millions d’euros. Plus précisément, c’est la Sarsi (Société d’assainissement et de rénovation des sites industriels) qui se portera acquéreuse au nom de la Région. Les actes notariés devraient être signés dans les semaines à venir.

Il y a un peu moins d’un an, alors que le site avait été placé en SRPE (site de réhabilitation paysagère et environnementale), le Gouvernement wallon avait déjà doté la Sarsi d’une somme de 1.160.000 euros en vue de l’acquisition et de l’assainissement du site. Hier, il a octroyé une nouvelle enveloppe de 2.500.000 euros. Les négociations avec la Raffinerie Tirlemontoise ayant été conclues en août dernier sur un chiffre de vente de 5 millions, le solde à financer, 1.340.000 euros, sera inscrit au budget 2008 de la Région. L’acte d’achat pourra ainsi être réalisé dès le début de l’année 2008.

« C’est un nouvel horizon qui s’ouvre pour Genappe », a commenté le ministre en charge du développement territorial André Antoine (CDH). À terme, la zone accueillera des activités économiques, du logement et des espaces verts. En quelle quantité ? Rien n’est encore décidé de façon concrète. Plusieurs étapes précéderont l’établissement des premiers plans : délimitation du périmètre, étude de caractérisation, étude de faisabilité…Uncomité de concertation sera aussi mis sur pied réunissant les principaux acteurs : Région, Sarsi, commune, IBW, Notre Maison… Comme une page blanche au plan de secteur

Quid des différents projets qui avaient été brandis par les candidats lors des dernières élections communales ? « Ils serviront de base de travail », a-t-il été dit jeudi lors de la conférence de presse… où le bourgmestre Gérard Couronné (MR) n’avait pas été convié.

Actuellement le site est divisé en 93 hectares de zone industrielle, 43 hectares de zone agricole, 2,5 ha de zone d’habitat et 5,3 ha de zone d’extension d’habitat. Demain, tout pourrait être remis à zéro sans autre forme de procès. Grâce aux simplifications administratives adoptées dans le cadre du plan Marshall, la Région wallonne peut désormais déroger au plan de secteur. « Ce qui nous met à l’abri des recours et nous permet donc d’aller beaucoup plus vite, a expliqué André Antoine. Le Brabant wallon manque en effet de terrains d’activités économiques.

Les projets de Saintes et de Jodoigne sont bloqués en Justice tandis que celui de Nivelles n’a pas encore commencé. Le dossier qui ira le plus vite, ce sera celui de Genappe. »

À noter que la Raffinerie Tirlemontoise conservera sur place le silo et des activités de manutention sur 3 hectares pendant les 100 prochaines années. « Nous avons fermé Genappe mais notre volume de production n’a pas diminué, a expliqué Thomas Hubbuch, administrateur délégué de la Raffinerie. En 80 jours de campagne, nous produisons le sucre d’une année entière. Il nous faut donc des possibilités de stockage. »

VINCENT VANHAM Le Soir Vendredi 21 septembre 2007